Parce qu’on a tous déjà rêvé d’avoir un dragon en guise d’animal de compagnie, Dragons (How to Train your Dragon) vous offre un aperçu d’un tel quotidien.


Embarquez pour un voyage chatoyant à Beurk, petite bourgade où chasser le dragon est plus qu’une institution, une nécessité. Rencontrez Harold (Hiccup), un jeune viking qui peine à trouver sa place, n’ayant pas tout à fait le physique de l’emploi. Après un concours de circonstance hasardeux, il se retrouve en compagnie d’un terrifiant et dangereux dragon. Ou du moins le pense-t-il au premier abord. Krokmou (Touthless) s’avère être un adorable chaton ailé. On l’entendrait presque ronronner. À ses côtés, Harold commence à remettre en question toute son éducation, sa culture viking. Mais bien entendu ce n’est pas du goût de tout le monde à Beurk…

 

Dragons doit en partie son succès au duo des protagonistes principaux : Krokmou fera fondre le plus glacial des grincheux, Harold touchera la plus vilaine des belles-mères avec ses convictions. Et l’alchimie entre ces deux camarades est délectable. Mais les personnages secondaires ne sont pas en reste pour autant. Entre les infernaux jumeaux tout droits sortis d’un bon cartoon, des vikings gros et poilus, et un bestiaire étonnamment fourni et diversifié de dragons, vous trouverez sans nul doute votre compte. L’histoire en elle-même est intéressante : sans forcément suivre un axe linéaire, elle reste cohérente et bien vue, je ne vous en dis pas plus évidemment.

 

Jusqu’à présent, tous les éléments sont réunis pour un dessin-animé de bonne qualité. Ce qui en fait un chef-d’œuvre, sans hésitation aucune, c’est l’ambiance générale. Des décors à vous envoler pour les fjords, des graphismes réalisant la prouesse d’être à la fois réalistes et enchanteurs, et surtout – surtout – une bande originale magnifique signée par des prodiges bien connus des films d’animation : John Powell (La Route d’Eldorado, Shrek, Kung-Fu Panda, entre autres) et Hans Zimmer (celui-là vous le connaissez). Elle vous transporte, vous émeut, vous fait voyager à dos de dragon parmi les nuages glacés des pays nordiques.

 

Dreamworks a encore frappé, avec un bijou éclatant et dynamique. À la manière de Shrek à son époque (déjà dix ans !), Dragons a compris les codes du film d’animation pour mieux les contourner. C’est une tendance que l’on commence à retrouver de plus en plus souvent (Les mondes de Ralph, Raiponce, …) mais datant de 2010, Dragons fait tout de même figure de pionnier. Adulé par les spectateurs, encensé par la presse, il fait un tabac et reçoit de nombreuses récompenses aux Annie Awards, aux Golden Reel Awards, à la Mostra de Venise et j’en passe.

 

En 2014, le début d’année appartient à Disney qui lâche sa bombe Frozen sur notre pauvre planète, mais Dreamworks s’approprie avec brio l’été suivant avec Dragons II. Je ne saurai vous parler de ce second film sans spoiler, c’est pourquoi je me contenterai de vous dire qu’il est encore meilleur que le premier !

 

Sur ce, je vous conseille – que dis-je – je vous recommande fortement de regarder ces deux merveilles. Vous avez jusqu’au 9 juin 2017, date de sortie du troisième volet.

 

J.R.

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