Un film de 2017 réalisé par Jordan Vogt-Roberts (Cocked, You’re the worst, The Kings of Summer).

 

Casting principal :
– Tom Hiddleston (The Night Manager, Cheval de guerre, Thor)
– Samuel L. Jackson (Pulp Fiction, Star Wars, Django Unchained, Avengers)
– Brie Larson (Room, 21 Jump Street, The Spectacular Now)

 

A l’aube de la fin de la guerre du Vietnam, un groupe de scientifiques et de soldats est envoyé en mission sur une île encore inexplorée du Pacifique. Cherchant à démystifier les histoires entourant le lieu, ils vont y découvrir des bêtes presque préhistoriques qui ne leur laisseront aucun répit.

 

Voici donc une nouvelle adaptation de la légende qu’est King Kong, un gorille titanesque. Encore un long métrage basé sur des monstres, dans la même lignée que les Jurassic Park ou Godzilla. N’ayant pas vu le film de 1933 de Merian C. Cooper et Ernest B. Shoedsack, je vais me contenter de le comparer à celui bien plus récent de Peter Jackson (2005). Ce qui est frappant à première vue, c’est la qualité visuelle de cette nouvelle version. L’image est très lumineuse et les effets spéciaux sont particulièrement de qualité, à l’opposé du précédent qui se voulait bien plus sombre. C’est un parti pris plutôt intéressant et qui se reflète aussi dans le choix d’intégrer de l’humour au film. De ce côté-ci, il aurait mieux valu qu’ils allègent un peu puisqu’on en vient à rire de bon nombre de scènes et à ne plus savoir ce que tente de nous transmettre le réalisateur qui se perd dans ce registre. Ce qui en devient quasiment grotesque à cause des effets visuels trop appuyés. Mais encore une fois l’image est tellement bien travaillée qu’on finit par l’oublier et s’en satisfaire pleinement, les paysages du Vietnam collant parfaitement au sujet.

 

Jordan Vogt-Roberts essaye de faire de Kong : Skull Island un film autant basé sur le gorille que sur les personnages, et pour se faire il a choisi un casting très divers. Tom Hiddleston, Brie Larson et Samuel L. Jackson ont un rôle qui leur colle parfaitement à la peau, mais on déplore un peu le jeu trop poussé et sérieux de ce dernier qui s’oppose totalement à celui de John C. Reilly (Gangs of New-York, Chicago, Aviator) qui n’est que comique tout le long du film. Les personnages ne passant pas par une évolution flagrante, on s’interroge vite sur ce choix de se concentrer sur eux. Exemple typique : dans la version de 2005, la « romance » entre Naomi Watts et Kong avait toute son importance, tandis qu’ici elle est expédiée de manière à ce qu’elle ne prenne qu’une place tout à fait secondaire, ce qui peut être regrettable.

 

Kong : Skull Island est donc avant tout un film d’action et d’aventure qu’il faut voir entre amis, sans le prendre trop au sérieux. Profitez surtout de la bande originale qui donne tellement de dimension à l’image, donc félicitations à Henry Jackman ! Et âmes sensibles accrochez-vous, les screamers pourront vraiment vous surprendre à tout moment.

 

Emilienne Delatour

 

 

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