Un film réalisé en 1995 par Kevin Reynolds.

 

Casting principal :

  • Kevin Costner (Les Incorruptibles, Bodyguard, Un monde parfait, JFK, Coast Guards)
  • Jeanne Tripplehorn (Basic Instinct, Big Love, La Firme)
  • Dennis Hopper (La fureur de vivre, Apocalypse Now, Indian Runner)

 

Quelques siècles après notre ère, des catastrophes écologiques ont fait fondre les pôles, engloutissant les continents sous les mers et les océans. Les rares survivants arpentent les mers, ou vivent sur des atolls artificiels. Le pillage et les marchandages sont tout ce qui assure la survie aux quatre coins du globe. Un mythe hante pourtant les navigateurs : Dryland. Une terre légendaire qui serait encore au-dessus des eaux. Lorsqu’un navigateur solitaire embarque malgré lui deux rescapées suite à une attaque, il est loin de se douter que l’une d’entre elles possède la carte menant à cette île perdue.

 

Même avec un bon casting, de l’argent en masse et une idée originale, un film peut connaitre un échec commercial. En est-il forcément mauvais pour autant ? Réputé l’un des films les plus couteux d’Hollywood, Waterworld fut réalisé à l’apogée de la carrière de Kevin Costner. Mais s’il a marqué les esprits, c’est pour avoir été particulièrement pénible à tourner, et également une grande déception à sa sortie. Le manque d’application et des erreurs dans l’intrigue et le tournage en sont-ils responsables ? Pas si sûr ! Après récupération et examen de cette œuvre perdue dans les profondeurs de l’oubli et de l’échec, on peut l’affirmer, ce post-apocalyptique a tout ce qu’il faut pour vous plaire.

 

Tout d’abord une immersion très réussie dans le contexte via un gros travail réalisé sur les décors et costumes. Difficile de ne pas faire de lien avec la série des Mad Max tant la diversité et l’excentricité des habitations, objets, vêtements et embarcations est importante. Le Catamaran de Kevin Costner a d’ailleurs tout d’un véhicule de super-héros, et le voir l’utiliser est très amusant. Grande différence avec la série phare de George Miller, le personnage principal. Costner, par son jeu très professionnel, incarne un homme marqué par la solitude mais gardant toujours un certain humour là où Mel Gibson nous présentait un homme peu à peu rongé par la folie suite à la mort de ses proches.

 

L’histoire en elle-même est particulièrement entrainante, portée par les musiques de James Newton Howard, notamment connu pour son travail sur Batman Begins et The Dark Knight de Christopher Nolan ou encore Hunger Games. Elles vous évoqueront sans doute les thèmes des grands films d’aventure des années 90 tel Jurassic Park ou encore La Momie. Peut-être un peu plus d’explications, d’informations sur les différents personnages notamment sur l’énigmatique navigateur qu’incarne Costner auraient été les bienvenus. Il est certain que plus on avance, plus on se pose des questions sur ce monde océanique et ses composants. Une curiosité grandissante qui, complétée par la fin du film, ne donne qu’une envie : voir une suite qui malheureusement ne s’est pas faite jusqu’à présent.

 

Shining n’avait pas connu le succès à sa sortie, mais c’est pourtant devenu en quelques décennies un classique de l’horreur psychologique. Waterworld a connu le même départ et mérite vraiment un destin similaire, encore mieux, une suite ! Envie d’aventure, d’originalité et d’environnements aquatiques ?  Tentez le visionnage, il vous emportera sûrement !

 

 

Guillaume Schmitt

 

 

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