Victoria Spick est avocate pénaliste (autant dire qu’elle n’a pas choisi le métier le plus joyeux du monde). Dire que la vie de Victoria ressemble au Titanic après sa chaleureuse accolade avec l’iceberg serait un euphémisme.
Elle rencontre à un mariage Vincent, un ami à elle dont la relation amoureuse va dérailler en une nuit, et de Sam, un ex-dealer qu’elle avait défendu et qui va devenir son homme au pair. Car nul n’est mieux placé pour garder ses filles qu’un ex-dealer ! Si la décision a l’air tout à fait idiote au début, on se rend rapidement compte que le meilleur allié, la personne la plus intègre et la plus intelligente de tout le film, c’est sans doute lui.

 

Comment définir ce film ? Une histoire d’amour niaise à souhait ? Une fin décevante qui laisse une sensation de vide ? Un côté comédie qui ne marche pas ? Un air de déjà vu avec la romance d’un jeunot avec Virginie Efira (qui vous rappellera que la dernière fois, c’était Pierre Niney qui l’embrassant dans 20 ans d’écart) ? Des personnages détestables ? (entre le mari qui se prend pour un virtuose de la littérature et des amis totalement égoïstes, on a de quoi faire!) Un Sam qui ressemble un peu au sol ? (on ne le remarque pas jusqu’à ce qu’on tombe et généralement à ce moment, on tombe sur lui.)

 

Si l’on est pas mis mal à l’aise par l’incapacité presque pathologique de Victoria à comprendre le monde qui l’entoure ou à repérer les situations qui pourraient lui causer des problèmes, on est déçu par la plupart des personnages, leur caractère, leurs enjeux, l’aveuglement de Victoria Spick et le fait que la seule personne qui semble un minimum capable dans tout cela à savoir Sam, s’entiche d’une idiote au bord de la dépression qui ne sait pas repérer les bouées de sauvetage qu’on agite sous son nez ! Et pour cause : elle a remarqué un typhon à deux ou trois kilomètres et elle part en crawl droit dessus.

 

Ce n’est pas une catastrophe mais ce n’est pas une réussite non plus. Comédie dramatique, non ! Simplement dramatique ! Et je n’ai qu’un seul conseil : si vous êtes sur la voie de la dépression, n’allez pas voir ce film, il vous achèvera.

Adélie Serezat

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