Série britannique de 2017 créée par Charlie Covell et adaptée de la bande dessinée de Charles S. Forsman.

 

Casting principal

  • Alex Lawther (Imitation Game)
  • Jessica Barden (The Lobster)

 

Si tu as Netflix, tu as sûrement dû être intrigué par cette bande annonce : « Je m’appelle James. J’ai 17 ans. Et je suis presque sûr d’être psychopathe », en anglais bien sûr, et avec ce magnifique accent so british !

 

Voilà, le ton est donné ! James qui pense être psychopathe car il aime, entre autres, tuer des animaux, veut s’attaquer à quelque chose de plus gros, une personne humaine. Ainsi, quoi de mieux que de faire semblant de tomber amoureux d’Alyssa pour en faire sa proie…

 

Une série qui aurait pu être un film

 

Cette série diffère, sans aucun doute, de toutes celles que j’ai pu voir auparavant. Ok, je n’en ai pas non plus vu énormément, mais avec ses 8 épisodes seulement cette série aurait pu être un film. Personnellement, je les ai tous regardé dans la même journée ! Alors que la plupart des séries ont tendance à avoir plusieurs arcs narratifs suivant les différents personnages, on ne suit ici que l’histoire de James et Alyssa, et c’est tout !

 

Pas d’embrouille possible, certains qualifieront d’ailleurs sûrement la série d’assez simpliste dans son scénario, ses dialogues, et ses personnages, mais c’est justement ce qui fait son charme. Il est vrai que concernant l’histoire, des raccourcis sont pris et elle peut paraître parfois un peu « grotesque » et « facile » mais elle reste plutôt originale, et cet aspect simpliste n’empêche en rien le scénario de nous surprendre.

 

Un univers unique, marque de fabrique de la série

 

Le ton si particulier et unique qui émane de cette série vient de plusieurs éléments qui, ensemble, forment un univers absolument génial ! Tout d’abord, la pensée des personnages est exprimée par eux-mêmes en voix-off, et le contraste avec les visages impassibles des protagonistes est une source constante d’humour.

 

Cela apporte une dynamique particulière et on peut s’identifier et comprendre les personnages naturellement. Ils sont d’ailleurs énormément travaillés, que ce soit dans leurs expressions, dialogues ou pensées. L’humour anglais se ressent dès les premières minutes dans la manière plutôt décalée avec laquelle les personnages s’expriment. Les plans, plutôt saccadés, aident à cette mise en scène très rythmée et simple en même temps.

 

Enfin, on oublierait un point important si on ne mentionnait pas la fantastique BO qui traverse les épisodes. Des musiques très vintages, pour un univers unique et une série fort sympathique !

 

Eva Palfray

 

/!\ Si tu ne veux pas te spoil, je te conseille de ne même pas voir le trailer !

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