Avoir une idée géniale, entouré d’une équipe brillante, au bon endroit, au bon moment ; voilà à quoi rêvent et aspirent bon nombre d’entre nous. Que faire avec un tel bijou entre les mains ?

 

Silicon Valley, la nouvelle pépite comique de HBO nous plonge dans l’univers de cette vallée de la baie de San Francisco où les start-up sont créées par dizaines, où certaines idées valent des millions, où se rejoignent les étudiants les plus brillants du monde entier, où les collocs les plus absurdes s’étendent à perte de vue tant le prix des loyers est élevé, où le PIB est supérieur à celui du Chili.

Richard Hendrix, brillant programmeur développe un peu par hasard un algorithme réduisant drastiquement la taille de n’importe quel fichier sans en altérer la qualité. Sa trouvaille fait grand bruit et attire rapidement les grands groupes et investisseurs de la région. Dans la Silicon Valley, où détenir le pouvoir ou avoir une brillante idée sont les seuls moyens d’exister, les opportunités comme les menaces, sont omniprésentes, car le pouvoir ne peut se maintenir sans idées nouvelles…

 

Tel est l’univers dans lequel évoluent Richard et 5 autres colocataires d’une vingtaine d’années, à la fois géniaux et profondément maladroits en société. Leur hôte, une sorte d’Éric Cartman de 40 ans et obsédé par Steve Jobs, est en perpétuelle quête de reconnaissance sociale et d’excès en tous genres.

 

La série est courte et dynamique : 3 saisons de 10 épisodes d’une vingtaine de minutes deviendront la pépite qui enchante ta journée monotone ; la noisette de beurre dans tes coquillettes trop cuites. C’est définitivement la série la plus drôle du moment. Son ton humoristique ne lui empêche pas d’être très riche et d’aborder des situations auxquelles tu pourrais être confronté très prochainement : du profond malaise d’un entretien raté au casse-tête pour trouver le nom de ta start-up ; des meilleures techniques de négociation (celles que l’on ne t’a pas apprises à l’ESC, qui impliquent tes gonades humides et le bureau en acajou massif de ton supérieur) aux difficultés de devoir te séparer de ton pote sous prétexte qu’il est « more useless than a bag of dicks without a handle ».

 

En un mot Silicon Valley te plonge dans une version très drôle et outrancière de ce milieu dans lequel nous allons nous retrouver dans quelques années.

ML

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